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18/06/2014

Concours de nouvelles et autres plaisirs pas si minuscules

A la fin de l'année 2010, j'avais déjà écrit mes deux premiers romans. Aucun n'avait retenu l'attention d'un éditeur, les lettres de refus, ou les non-lettres, s'entassaient sur mon bureau. Je désespérais. Le doute est comme l'eau : il s'insinue partout, vite engouffré dans la moindre faille, rien de plus difficile que d'y être imperméable. Voyant que je dépérissais, un ami me conseille d'essayer les concours de nouvelles, "en attendant". Ayant le sentiment que je n'avais plus rien à perdre, je suis son conseil et envoie une nouvelle à un concours dont la thématique aride - le chiffre 10 - m'avait plu. Et là, bingo : le premier prix, j'en étais renversée, bouleversée, traversée par une joie immense. C'est ce  prix qui m'a décidée à continuer : il y avait des gens qui aimaient ce que j'écrivais, mes textes n'étaient pas nuls et moi non plus. J'ai du coup repris mes recherches d'éditeurs, et vous connaissez la suite : Le Noeud de pomme en 2013, et la Bonne Distance le mois dernier ! C'est dire ce que je dois au concours Don Quichotte de la nouvelle : un prix mais aussi une confiance en soi retrouvée, le désir d'entreprendre et de continuer, la niaque en somme.

 La Polygraphie du cavalier : un hommage à l'homme à la tignasse

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Hier, au Marché de la poésie à Paris, j'ai reçu le premier prix du concours de micro-nouvelles Iroli pour un court texte de 575 mots qui s'intitule "Au centimètre près". Une fois encore, joie violente et accroissement significatif de la confiance en soi.

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Un grand merci aux Editions de l'Iroli et plus généralement à tous ceux qui imaginent et organisent les concours de nouvelles, les novellistes qui écrivent loin du regard des médias leur doivent énormément.

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"Au centimètre près" : bientôt en ligne sur le site des éditions de l'IROLI

"Au centimètre près" doit beaucoup aussi à un certain ami marinier : c'est une conversation avec lui qui a allumé la mèche. C'était une promenade estivale avec ce même marinier, sur le bateau Saint-Nicolas, qui avait allumé la mèche de mon premier roman, le Noeud de pomme. C'est dire que je lui dois beaucoup aussi.

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