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27/09/2016

Trois lièvres à la fois

Une rentrée riche et dense avec 3 lièvres à courir en même temps, quand on sait que déjà 2 sont déconseillés…

lièvre 1 : continuer à soutenir la sortie de La Fuite.

Les critiques sont bonnes, très bonnes parfois, sur les blogs qui se sont emparés de l'affaire. On peut lire sur Babelio : "Ce livre est un vrai page turner, on se demande tout du long quand et comment aura lieu la chute." À un moment, c'est d'ailleurs un titre auquel j'avais pensé : La Chute.

Un autre blog titre : "La Fuite : du fait divers meurtrier au roman parfait…" … C'est presque trop… Sur ce même blog on peut lire aussi, à propos de Chronique de la stagnation de Paul-Antoine Garisat : "À l'instar de La Fuite d'Ève Chambrot, ce roman brutalise le lecteur pour une raison simple : il nous parle de ce qui fait mal, de ce qui nous dérange."

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La Fuite en bonne place  à la libraire Filigranes de Bruxelles

 

lièvre 2 : commencer à soutenir la parution de Crève Suzette.

Un recueil de 12 nouvelles,  celle que j'ai écrite, "Le Dictionnaire", et onze autres, tous les auteurs s'étant échinés à faire mourir la pauvre Suzette de diverses façons. Un recueil féroce et  jouissif à la fois, avec les malicieux dessins de Charmag. Pour ceux qui n'avaient pas choisi la souscription, on peut se procurer le livre auprès des Editions de la Pigne.

Crève Suzette PUB Eve Chambrot Le Dictionnaire.jpg

lièvre 3 : annoncer la reprise des ateliers d'écriture.

Ouverts à tous, débutants comme acharnés. Écrire seul mais ensemble, pour découvrir des chemins d'accès, nouveaux ou encore insoupçonnés, à nos imaginaires. On n'y parle ni d'orthographe ni de grammaire, juste du plaisir partagé d'écrire.

Ateliers hebdomadaires = à la MJC Pichon, les jeudis de 18h30 à 20h, il n'est pas trop tard pour s'inscrire : il reste des places et seules 2 séances ont eu lieu.

Ateliers mensuels = un samedi matin par mois, à l'Atelier du 59 à Malzéville. On y mange aussi du chocolat…

Pour plus de renseignements : "Me contacter" en haut de page.

Bon mois de septembre à tous !

 

02/09/2016

De la lecture !

La Fuite est sortie depuis 8 jours et déjà quelques chroniques de lecteurs ou lectrices qui ont aimé le livre. C'est étrange de découvrir l'effet que font vos mots sur les autres.

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Par Eric Neirynck - un grand merci à lui -  sur Le Salon littéraire, c'est ici.

Et sur Babelio, il y en a 5 ! Merci à toutes les contributrices  !

Sans oublier Lecture rousseLa Rousse bouquineLa Rubrique d'Olivia et Le Brocoli de Merlin : merci les blogueuses !

À Nancy, on me trouve de façon certaine à la Librairie Didier, une belle librairie juste à côté du café Foy, en bas de la rue Gambetta. Également à L'Autre Rive. Ailleurs, on me trouve aussi mais pas partout. Et sans problème sur Internet pour ceux qui aiment.

Et sans oublier le RV du Livre sur la Place ! J'y serai les trois jours, au stand de la Librairie Didier.

24/08/2016

J-1 !

J-1 avant la sortie librairies et internet pour La Fuite ! Là, comme ça, en avant-goût, les deux premières phrases.

Certains choix sont sans retour. Après eux, il n'y en aura pas d'autres car ils engagent sur un chemin où ne se dessinera plus la moindre bifurcation.

La suite, à l'intérieur.

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On nous retrouvera, La Fuite et moi, au Livre sur la Place : du 9 au 11 septembre prochain, stand de la Librairie DIDIER.

05/05/2015

Coup de coeur, absolu coup de coeur

C'est toujours très excitant d'avoir une vraie surprise, de découvrir un bijou littéraire, presque par hasard. Je viens de terminer Devance tous les adieux, d'Ivy Edelstein, un premier roman magistral.

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Il n'y a que de belles et bonnes raisons d'aimer ce texte, je vous les livre comme elles me viennent :

- le titre, emprunté à Rilke

- la nouvelle collection Points Vivre, des livres imprimés avec amour, beau papier, belle couverture

- la préface de Christian Bobin :  Christian Bobin a aimé ce livre, j'étais sûre de l'aimer aussi

- le sujet : presque trente ans après, l'auteur nous parle du suicide de son père, "L'un de ces hommes qui veulent être plus heureux que Dieu ne l'a prévu." Il déroule dans le désordre la pelote des souvenirs, sans aucun pathos, avec au contraire une belle gravité : "aucun mort ne retire rien à la splendeur du monde". Il nous parle des rapports père-fils, mais aussi des champs de colza au soleil, de Victor Hugo et Nicolas Fouquet, et de la vie qui continue.

- l'écriture : un travail sur la langue magnifique, avec des figures de style ciselées (une barbe vexée), des expressions hors des sentiers visités et revisités (le coeur ballant)(la gorge nouée de mille noeuds de malheur) (un soleil judéo-berbère), des images fortes (il me salue comme on laisse un prisonnier au parloir) (l'homme-flic se jette dans ma chambre comme un bandit dans un coffre-fort), et des phrases dont aucun mot en trop ne dépasse : "Sur une plage fournaise, cet été-là dans le nord de l'Italie, avec ma fille et ma femme, j'ai quarante ans."

Précipitez vous chez votre libraire favori, il ne faut pas manquer la lecture de ce diamant noir.

Devance tous les adieux, Ivy Edelstein, Points Vivre 2015, 108 p, 8,70 euros

06/02/2015

Un petit dernier ?

J'avais promis dans mon billet précédent de ne plus vous parler de Michel Houellebecq. Or, en regardant les statistiques de fréquentation de ce blog, je m'aperçois qu'il a atteint en janvier des records de consultation : c'est que le sujet vous intéresse !

Je reviens donc sur ma promesse, pour vous proposer un lien vers un intéressant débat intitulé "Houellebecq mérite-t-il son succès ?" entre un journaliste de l'Obs et un autre du Figaro Magazine. Devinez lequel le défend et lequel le pourfend ?

Houellebecq étant assez inclassable politiquement (certains le placent économiquement à droite, socialement à gauche, d'autres le disent moralement à droite, économiquement à gauche…), il est intéressant de constater que ce sont souvent des journalistes de gauche qui l'apprécient et des journalistes de droite qui le détestent…

A lire aussi, un article complet et passionnant sur le site de La Cause Littéraire, intitulé "Soumission, ou le mauvais rêve de Michel Houellebecq" qui explique notamment pourquoi la seconde partie de Soumission n'est pas très vraisemblable : les innovations sociétales mises en place par la "Fraternité Musulmane" se heurteraient à la Constitution française. Il y a là matière à un autre débat littéraire : pour qu'elle soit bonne, et acceptée par le lecteur, la fiction doit être vraisemblable. Serait-ce là le premier défaut que je trouverais au roman de Michel Houellebecq ?

J'y avais aussi noté quelques faiblesses stylistiques surprenantes (répétitions, tournures à la truelle), semblant indiquer que personne chez Flammarion ne relit les manuscrits de MH ? Mais cela fera l'objet d'un autre billet, si ça vous intéresse.

Voilà, j'ai fait ma crise d'honnêteté intellectuelle, je me sens mieux.