Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/03/2015

A moi le Salon du Livre de Paris !

Un grand merci aux éditions Envolume, qui emmènent avec elles La Bonne Distance au Salon du livre de Paris

J'y serai le samedi 21 mars, de 14h à 16h, pour présenter mon livre et faire, je l'espère, quelques dédicaces. Le reste du temps, je me baladerai dans les allées pour dépenser tout l'argent qui me reste en provisions de livres pour l'année…

CouvLaBonneDistance-300x300_1.jpg

Vous me trouverez au Stand C79, tout au fond à gauche, à proximité de la Scène des auteurs. Venez nombreux me soutenir, me dire quelques mots, débattre sur Michel Houellebecq si ça vous tente… A bientôt !

04/03/2015

Les ateliers d'écriture : kézaco ? kesfonifé ?

La plus grande difficulté des ateliers d'écriture… c'est d'y faire venir des participants ! Je ne parle pas de ceux qui savent déjà en quoi cela consiste : pour les atteindre, c'est surtout une question de communication (trouver comment formuler les informations et où et comment les faire circuler). Ce n'est pas une mince affaire, mais c'est une autre histoire : c'est à moi de me débrouiller.

Non, je parle de de ceux qui ne savent pas que cela existe, de ceux qui s'en font une fausse idée (pensant qu'on y fait de l'orthographe ou de la grammaire) et surtout, de ceux qui viendraient bien mais qui hésitent.

interrogation.jpg

Alors késaco ? Un atelier d'écriture c'est un lieu (et un moment) où l'on écrit, chacun pour soi mais stimulé par la présence des autres. On pourrait dire un "groupe d'écriture".

15K_ATELIER.JPG

Keskonifé ? On y part à la rencontre de son imaginaire et de celui des autres, au moyen de jeux et exercices variés, souvent drôles et toujours surprenants. On y partage des textes : les siens, ceux des autres, et ceux d'auteurs contemporains venant faire écho aux thèmes abordés. On y trouve ses premiers lecteurs, ses premiers auditeurs : une vraie expérience. On y découvre ou retrouve les vertus épanouissantes de l'écriture. On s'y amuse pas mal. On fait des tentatives, on expérimente. On pourrait dire un "laboratoire d'écriture".

 

Pour finir, deux réticences à dynamiter :

L'angoisse de la page blanche.

Elle ne trouve pas sa place en atelier : les "inducteurs" d'écriture proposés par l'animateur, sorte de "facilitateurs" qu'on appelle aussi contraintes ou consignes, permettent de se glisser dans l'écriture sans s'en rendre compte. Mine de rien. Cela fonctionne : un "stimulateur d'écriture".

HANDWRITING.jpg

Je n'ai rien à dire.

Une phrase que pensent ou disent souvent ceux qui hésitent à franchir le seuil de l'atelier. C'est parfois ce que l'on croit, que l'on n'a rien à dire, mais il n'est rien de plus faux ! L'écriture prend forme à partir de deux matériaux: la langue et l'expérience personnelle que chacun a du monde qui nous entoure. Ces deux matériaux sont disponibles pour tous, avec l'éventail des variations individuelles :  maîtrise plus ou moins grande de la langue, vécu plus ou moins touffu selon l'âge et les styles de vie… Mais chacun a de quoi dire et trouve en atelier les mots pour le dire. L'atelier comme un "révélateur d'écriture". Ayez confiaaaaaaaaaaance !

Je vous attends le Samedi 28 mars à la Galerie KD  pour faire cette belle expérience ensemble !

ateliers d'écriture,Nancy,Eve Chambrot

Le jardin de la galerie prépare le printemps, un lieu idéal pour un atelier d'écriture inspirant !

Atelier de 10h à 13 h - 62 rue Charles III à Nancy

Pour tout renseignement, cliquez sur "Me contacter" en haut de page.

 

01/03/2015

Note transalpine

Je vois que l'intérêt de mes visiteurs pour la question s'épuise, c'est bien normal, il y a tant de livres à lire. Alors cette fois-ci c'est la dernière, je promets. Juste pour signaler deux articles intéressants et qui ont peu circulé : ce serait dommage de les avoir manqués.

Un article intitulé "Michel Houellebecq, précis de décomposition" dans Grand Genève Magazine, auquel vous n'êtes pas abonné, je le pressens. L'auteur, Marc Alpozzo, approche au plus près le travail de Houellebecq, sans idolâtrie ni détestation. Un avis objectif et argumenté, ça fait du bien. A noter que le "Blog critique et métaphysique" de M. Alpozzo vaut le détour lui aussi.

Et pour ceux qui lisent l'italien, un article paru dans l'Indice, excellent magazine littéraire : "L'autodistruzione di una società" par Andrea Bianchi.

Voilà. Au revoir Monsieur Houellebecq, on se revoit dans trois ou quatre ans, lorsque vous sortirez votre prochain livre. Y travaillez-vous déjà ?

 

PORTRAIT-MH.JPG

 

17/02/2015

Dans toutes les langues ou presque

Un mois après sa sortie, Soumission de Michel Houellebecq est en tête des ventes dans trois pays en même temps : en France, en Allemagne et en Italie. Du jamais vu selon son éditeur français Flammarion.

soumission.jpg

L'occasion de jeter un oeil sur les différentes couvertures du livre chez nos voisins européens :

SottomissioneCopertina.jpg

 

unterwerfung.jpg

 

Choix qui ne laissent pas de m'intriguer : une sorte de rat ? un pigeon ? Il va falloir que je relise le livre, parce que là, je ne vois pas …

Sur le site de l'éditeur allemand Dumont Buchverlag, un post malicieux d'un lecteur :  "Je suis Houellebecq".

Sur un site italien, un article d'Alessandro Baricco consacré à Soumission, et qui ne l'épargne guère. Selon Baricco, le roman est la fusion de trois "sous-parties", un roman de politique fiction, le récit du déclin personnel d'un universitaire et un essai sur Huysmans. "Cette fusion n'est pas réussie" dit Baricco.

Cher Monsieur Baricco je vous pardonne car vous avez écrit un chef d'oeuvre que j'ai relu cent fois au moins , Soie en français, Seta en italien.

Soie_Alessandro_Baricco.gif

Si vous n'avez pas encore lu ce petit bijou, délicat comme une miniature, précipitez-vous ! Rien à voir avec Houellebecq, pour ceux qui auraient des réticences : je suis coutumière du grand écart dans mes goûts littéraires.

06/02/2015

Un petit dernier ?

J'avais promis dans mon billet précédent de ne plus vous parler de Michel Houellebecq. Or, en regardant les statistiques de fréquentation de ce blog, je m'aperçois qu'il a atteint en janvier des records de consultation : c'est que le sujet vous intéresse !

Je reviens donc sur ma promesse, pour vous proposer un lien vers un intéressant débat intitulé "Houellebecq mérite-t-il son succès ?" entre un journaliste de l'Obs et un autre du Figaro Magazine. Devinez lequel le défend et lequel le pourfend ?

Houellebecq étant assez inclassable politiquement (certains le placent économiquement à droite, socialement à gauche, d'autres le disent moralement à droite, économiquement à gauche…), il est intéressant de constater que ce sont souvent des journalistes de gauche qui l'apprécient et des journalistes de droite qui le détestent…

A lire aussi, un article complet et passionnant sur le site de La Cause Littéraire, intitulé "Soumission, ou le mauvais rêve de Michel Houellebecq" qui explique notamment pourquoi la seconde partie de Soumission n'est pas très vraisemblable : les innovations sociétales mises en place par la "Fraternité Musulmane" se heurteraient à la Constitution française. Il y a là matière à un autre débat littéraire : pour qu'elle soit bonne, et acceptée par le lecteur, la fiction doit être vraisemblable. Serait-ce là le premier défaut que je trouverais au roman de Michel Houellebecq ?

J'y avais aussi noté quelques faiblesses stylistiques surprenantes (répétitions, tournures à la truelle), semblant indiquer que personne chez Flammarion ne relit les manuscrits de MH ? Mais cela fera l'objet d'un autre billet, si ça vous intéresse.

Voilà, j'ai fait ma crise d'honnêteté intellectuelle, je me sens mieux.